J’vous présente une ânesse, elle s’appelle Pâh c’est cool.
Quelques-uns me connaissent, dans l’étable y’a foule.
Mangeons le même avoine puis écrivons ensemble !
Des mots, jetons la couenne! Quand nous rimons ça tremble !
J’aime bien qu’le stylo rime, avec toi j’ai un grain.
J’ai pris le style Onîm pour cet alexandrin.
J’crois aux rimes dès l’début, Pâh s’y fit qu’à la fin.
Soit ! Onîm est d’venu pacifique dès l’matin.
Deux ânes valent mieux qu’un pour dresser vos oreilles.
On peut jouer les malins et pondre des merveilles.
C’est la fraternité qui unit nos talents.
Mais ça f’ra taire ni tes amis ni tes parents.
C’était pas si niais. L’anonyme est là, n’est-ce pas?
C’est pourtant signé… l’âne Onîm et l’ânesse Pâh.
Que n’aurais-je voulu trouver quelques tournures de phrase plus dignes de votre prose ; mais c’est bien là combat perdu d’avance !
Veuillez acquiescer, mes ânes et messieurs, ces petits mots pour simplement vous féliciter.