Il était temps que je t’écrive,
Tu es celle que j’attendais,
Je suis posé sur l’autre rive,
Si jamais tu te demandais.
Comment vas-tu depuis toujours ?
Je souhaite avoir de tes nouvelles.
Pourrais-tu me remettre à jour,
En donnant un coup d’manivelle ?
Regarde, prends-le, ça c’est pour toi.
Je l’ai fabriqué de mes mains,
Pour mon cœur ou pour notre toit,
Ce diffuseur de lendemains.
L’avantage pour le moment,
C’est que je ne me risque pas,
A m’enivrer tout doucement,
Tendrement au creux de tes bras.
D’ici tu es déjà si belle,
Mais ma vision est déformée,
Par le son du prénom de celle,
Que je ne saurais pas nommer.
En attendant de te croiser,
Je te le dis sans ton accord,
Avant de pouvoir traverser,
Que je ne t’aime pas encore.